Pierre BRAVOZ • Candidat Paris 18e
Déclaration de fin de campagne
À Paris 18e, le 1er juillet 2024
Bonsoir,
Les résultats sont donc tombés hier soir : Aymeric Caron est élu dès le premier tour dans la 18e circonscription de Paris. J’ai eu besoin d’un peu de temps pour commencer à digérer cette expérience, et à rassembler mes pensées. Je n’en ai pas eu beaucoup, de temps, depuis le début de cette campagne !
Je tiens d’abord à remercier très chaleureusement les 742 électeurs qui ont choisi de me faire confiance. Pas suffisant pour faire une différence hier, mais ces 742 voix sont autant de force que je prends avec moi pour l’avenir.
Je remercie également tous mes proches qui m’ont aidé à rendre cette candidature possible, à la faire vivre, et qui m’ont soutenu à chaque étape de cette campagne éclair : Antoine, Arthur, Diane, Kate, Mario, Rémi, Romain, Yash, Yun, et mes parents, Isabelle et Patrick.
Je remercie toutes les personnes qui m’ont témoigné de leur soutien, dans la rue, sur les réseaux sociaux, par courriel ou par WhatsApp, et qui m’ont renforcé dans mon engagement.
Je remercie enfin tous les passants qui ont pris le temps d’échanger avec moi, de me confier leurs craintes, de me partager leurs espoirs, et qui m’ont offert de découvrir d’autres perspectives, que je garde à présent précieusement.
Avec le recul, je ferais certaines choses différemment. C’est la vertu de l’expérience !
Pour Aymeric Caron : je suis conscient de l’espoir qu’il incarne, avec le Nouveau Front Populaire, pour une partie importante de notre circonscription. Nous devons le comprendre pour proposer une véritable alternative. Je lui souhaite d’être à la hauteur de toutes les attentes légitimes qui lui sont confiées.
Pour autant, l’homme et son parti, leurs outrances, leurs ambiguïtés, abîment notre débat public et participent du ferment de division que porte notre pays. Il faudra les dénoncer sans relâche.
Je forme le voeu qu’il trouve, cette fois, dans son mandat, le chemin de la mesure, du dialogue, de la concorde et de l’apaisement, dont notre circonscription et notre pays ont tant besoin.
Je forme le même voeu pour ceux qui, aux responsabilités et dans les oppositions, offrent un spectacle désolant de notre démocratie et portent une part de responsabilité dans la situation dangereuse que traverse notre pays.
Il faut être lucide : notre engagement est la condition du changement. Cette situation que traverse notre pays prospère sur notre passivité. Les principes et les idées ne valent que dans l’action.
Je prendrai les mois qui m’ont manqué pour aller à la rencontre des habitants de notre circonscription. Je vais travailler à montrer que d’autres chemins sont encore possibles, et que nous pouvons les dessiner ensemble. Ce changement sera lent : il faut le préparer et l’accompagner.
Je vous souhaite de rester résolument optimistes : ce sera la clé de notre succès. Il n’y a pas de fatalité. Nous y arriverons, dans notre circonscription, comme dans notre pays.
Merci encore, et à bientôt.